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Gorges du Todra et du Dadès

Mercredi 23/12

La nuit porte conseil, nous allons écourter notre séjour chez Talout, ce qui nous évitera de refaire cette route dangereuse la nuit ce soir et demain matin.

Certes ce matin nous avons eu droit à des crêpes presque chaudes et à du vrai jus d'orange frais mais je trouve que l'endroit n'est finalement pas donné. 80 euro la nuit pour 5, 12 euro le dîner/pers, 9 euro le petit déj. Un peu chéro quand même!

En route donc vers les gorges du Todra, en repassant par Kelaa M'Gouna.

Nous essayons d'approcher quelques dromadaires qui trainent le long de la grand-route depuis hier : ils ne sont pas d'accord...




Un peu après le Tizi n' Taddert, nous remarquons un énorme nuage de cigognes!








Coup de chance incroyable, elles se posent dans le lit du Dadès, à un endroit facilement accessible par une piste opportunément placée. Nous nous approchons à pied, aussi discrètement que possible dans ce paysage minéral, pas facile, hum!



Elles finissent bien sûr par décoller pour se poser un peu plus loin près d'un champ planté d'oliviers. Super! On peut les approcher d'encore plus près!


Quels magnifiques oiseaux. Moi qui adore les oiseaux migrateurs-qui me fascinent- je suis servie.

Quel spectacle avec en arrière-plan le Djebel Sargho! C'est en grande partie ce fascinant massif qui est à l'origine de notre voyage au Maroc...




Nous reprenons la route, tout émoustillés de cette rencontre inattendue, faisons quelques courses à Kelaa m'Gouna,





et arrivons enfin à Tinerhir, point de départ des gorges du Todra. Le bas de la vallée est très beau, la palmeraie lovée au creux d'une vallée cernée de falaises ocres est immense.






Les gorges en elles-mêmes nous ont un peu laissés sur notre faim : bof quoi... Ni très longues ni très profondes ni surtout très sauvages. Bien que nous y soyons passés hors-saison, c'est une succession de camelots. Un peu plus haut, des gens y font de l'escalade au bord de la route, drôle d'idée quand même car ce ne sont pas les parois qui manquent dans ce pays...

Arrivé à Tamtattouchte, le paysage s'élargit et on respire un peu. Un gamin nous confirme gentiment que la piste vers les Gorges du Dades est fermée: 2 voitures déjà ont du rebrousser chemin. Vraiment dommage...

Larazou nous avait conseillé de continuer vers Ammellago puis de redescendre vers le sud par Goulmina : la route est très belle parait-il mais nous n'en avons pas le temps, hélas.

Les gorges du Dadès, elles, nous ont bien plu! Belle architecture, pas grand monde (j'ai cru comprendre que ce n'était pas toujours le cas!) On aurait aimé avoir le temps de découvrir plus en détail les fameux doigts de singe!




Nous choisissons de passer la nuit à l'Hôtel Berbère de la Montagne, au km 34, recommandé par Larazou.



Avant de dîner, nous nous baladons un peu dans les jardins menant au village situé juste au-dessus de l'auberge.




Bon dîner (soupe, tajine, salade de fruits) dans un joli salon bien chauffé (cheminée + clim)

Il y a une petite dizaine d'autres clients dont 2 jeunes français Elsa et Sylvain qui approchent de la fin de leur voyage sac au dos d'un mois au Maroc)

Un famille de 6 personnes arrive d'Agoudal : la piste est ouverte mais verglacée. Il semble y avoir moins de neige cette année que d'habitude. Ils ont essuyé des trombes d'eau dans la région de Meknès. Bref, le mauvais temps est généralisé...

Le vent souffle très fort cette nuit et une bâche située en contrebas de la chambre des enfants a fait un bruit infernal toute la nuit.


<Vallée des Roses, Gorges d'Ameskar

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